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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 23:13

 

 

A la fin du mois de novembre et à la surprise générale, les professeurs de prépa ont, dix jours durant, pétitionné, fait grève, et, banderoles au vent, battu le pavé. Eux que l’on prenait pour de bons élèves dociles et sans histoires, ils ont interpellé l’opinion, leur ministre de tutelle, le Président de la République, rendu leurs cartes d’électeur barrées d’un « PEILLON ! » rageur à l’encre rouge, et voué le PS aux gémonies.

 

Une profession vent debout, tous syndicats et associations confondus, y compris dans des établissements comme le Prytanée militaire (1), où l’on n’avait pas vu de grève depuis… mai 68 !

 

Il a suffi que le ministre, dans le cadre de la renégociation des statuts de 1950 et sous le fallacieux prétexte de mieux rétribuer les collègues de ZEP qui en ont certes bien besoin, ait proposé pour les professeurs de prépa une révision de leurs obligations de service réduisant dans la pratique leur traitement de 20% tout en les faisant travailler davantage (2), pour que les enseignants en CPGE, soutenus par leurs étudiants, redécouvrent (et même découvrent pour certains) les joies du combat syndical.

 

« Grand émoi dans Landerneau », a-t-on ricané çà et là, y compris dans les hautes sphères. « Les conservatismes s’organisent », avait déclaré V. Peillon à titre préventif, se donnant ainsi à peu de frais une étiquette progressiste que dément par ailleurs toute l’action ou presque du gouvernement prétendument socialiste auquel il appartient. Les profs de prépa, et la filière avec eux, étaient ainsi livrés à la vindicte du citoyen de base, confronté dans son quotidien aux difficultés que l’on sait, et de l’enseignant de base, tellement peu payé que c’en est une honte : comment des agrégés, des privilégiés, exerçant dans des conditions confortables devant des étudiants triés sur le volet, et rétribués très (c'est-à-dire trop) cher pour aider les élites à s’autoreproduire, pouvaient-ils seulement oser se révolter ? Leur fallait-il donc ce méchant coup au porte-monnaie pour que ces nantis, gavés d’heures supplémentaires et touchant des salaires si hallucinamment abusifs que la très sérieuse Cour des Comptes elle-même s’en était émue, se mettent enfin à acquérir un minimum de conscience syndicale ?

 

Caricaturé comme « manif de droite », le mouvement des prépas peinait à convaincre, d’autant que les médias, soit muets (à l’exception du Canard Enchaîné, qui fut sans doute le premier à réagir) soit aux ordres du ministre, ne contribuaient guère à en expliquer les raisons profondes. Grève de millionnaires, assimilés aux pilotes de ligne ou aux chirurgiens esthétiques, insurrection réactionnaire visant à la conservation d’anachroniques privilèges, bonnets rouges en cachemire pur fil, avatar enseignant de la « manif pour tous »… Les mots n’étaient pas assez durs pour stigmatiser les CPGE.

 

Les catastrophiques résultats de PISA arrivèrent à point pour donner à Vincent Peillon du grain à moudre : dans un système éducatif de plus en plus inégalitaire, l’existence même des prépas, désignées comme une gigantesque machine à fabriquer dans les Grandes Ecoles les patrons et les technocrates de demain, apparaissait définitivement comme une scandaleuse incongruité.

 

Néanmoins, parallèlement, des soutiens à gauche s’exprimaient rapidement et sans ambigüité : un bel article dans L’Huma (3), de salutaires communiqués du Parti de Gauche, du MRC (4), un très bon texte sur le site du Collectif Bellaciao (5), et d’autres que j’oublie certainement. Le SNES-FSU, très présent dans l’action, prenait fait et cause pour les professeurs de prépa, ce qui fut parfois mal compris.

 

Bref, il semble nécessaire, face à la désinformation orchestrée par le ministre et la presse à ses ordres (en particulier Le Monde et Le Nouvel Observateur, où, comme par hasard, travaille son épouse), de remettre un peu de vérité dans l’amer cocktail de fantasmes, de médisances et de calomnies qui nous a été servi ces derniers temps à propos des CPGE.

 

LES PROFS DE PREPA, DES NANTIS ?

 

Qu’est-ce qu’un professeur de prépa ? Un agrégé venu du secondaire, parfois docteur, recruté dans le cadre d’un mouvement spécifique, après avoir été évalué dans sa classe par un Inspecteur Général. Bref, un enseignant qui vient du terrain (parfois même de ZEP !…) et qui allie la compétence disciplinaire à la passion pédagogique. Même s’il est titulaire d’un doctorat, le professeur de CPGE est enseignant avant d’être chercheur – c’est parfois du reste ce qu’on lui reproche -- et doit avant toute chose être capable de transmettre ce qu’il sait à ses étudiants.

Agrégé, agrégé hors classe, il peut parfois, au bout d’un certain nombre d’années d’exercice, passer « chaire supérieure » (dans des conditions plus ou moins transparentes, qui, elles, auraient bien mérité d’être réformées, pour le coup !). Il perçoit également une « indemnité de fonction particulière », et, comme tous les professeurs, l’ISOE. Pour donner un exemple précis, mon salaire (à six mois de la retraite) se compose de :

 

-Traitement BRUT (chaire sup dernier échelon) : 4459 €

-Indemnité de résidence (Aix-Marseille) : 133 €

-ISOE : 99 €

-Indemnité fonctions particulières : 87 €

 

Soit 4778 € BRUT, c'est-à-dire 3761 € NET en ôtant les diverses retenues dont je vous fais grâce.

Bref, je gagne très correctement ma vie, et je ne me plains pas, -- mais nous sommes très loin des chiffres mirobolants et autres salaires à cinq chiffres brandis par le ministre et la Cour des Comptes (6).

 

Intervient ensuite l’importante question des heures supplémentaires, dont nous sommes accusés de profiter outrageusement.

Là encore, parlons cash, si j’ose dire. Quand on est affecté en prépa, on l’est dans un établissement, bien sûr, mais aussi sur un service, (par exemple, pour ce qui me concerne, 5 heures de français tronc commun en hypokhâgne + 4 heures d'option lettres modernes en khâgne, mais aussi, pour certains collègues, 15 heures de maths ou 12 heures d’histoire, incompressibles). En clair, les HS sont incluses dans le service, et il est impossible au professeur de les refuser. Reprocher aux collègues d’être rétribués pour des heures qu’on leur impose par ailleurs, c’est tout de même le comble de la mauvaise foi !

Alors, me direz-vous, créons des postes pour « éponger » ces HS, voilà tout. Certes, et même : chiche ! D’un point de vue strictement comptable (et l’on sait à quel point c’est important par les temps qui courent…), pourquoi voulez-vous que l’on aille budgéter des postes supplémentaires qui feront des retraites à payer, alors qu’il est si simple de recourir aux HS, qui, elles, n’entrent pas en compte dans le calcul de la pension ?

 

Point suivant, les khôlles, c'est-à-dire, pour les non-initiés, les interrogations orales d’une demi-heure auxquelles sont soumis nos étudiants, -- par exemple, pour ce qui concerne la filière littéraire, en français, philosophie, histoire, géographie, langue vivante et/ou ancienne. Il s’agit d’HSE (en clair, non annualisées) qui constituent, effectivement, un complément de salaire intéressant. Pour ce qui me concerne, avec 49 étudiants en première année, je touche 24,5 HSE par trimestre soit 73,5 par an. Cela constitue de fait un bon treizième mois, et là encore je n’ai pas l’indécence de me plaindre. Mais je ne double pas mon salaire mensuel avec les khôlles, comme le prétend le ministre – cela dit, il a bien raison de calomnier, puisque, c’est bien connu, « plus c’est gros, plus ça passe »…

 

Pourtant néanmoins toutefois cependant, pourriez-vous m’objecter, rien ne vous oblige à « khôller » vos étudiants vous-mêmes ! Oui … mais non, car c’est fortement conseillé par les Inspecteurs Généraux qui, je le rappelle, nous évaluent régulièrement. La khôlle, moment d’échange entre l’enseignant et l’élève, donne l’occasion de conseils, de mises au point, souvent même de soutien moral et psychologique, car le « coaching », comme il ne faut pas dire en franglais, est partie intégrante de notre enseignement. Donc, là encore, comme pour les heures supplémentaires, il est pour le moins malvenu de reprocher aux professeurs des khôlles qu’on leur recommande par ailleurs chaudement de faire passer !

 

LES PREPAS, GHETTOS DES ELITES AUTOREPRODUITES ?

 

Ce refrain, inspiré d’une lecture hâtive de Bourdieu (que de crimes on commet en son nom, pauvret !), ne tient guère la route si on examine avec objectivité les statistiques fournies par les établissements eux-mêmes. S’il est vrai qu’il existe du côté de chez « Ginette » (7) (ce serait stupide de le nier) des prépas où se concentrent les « héritiers », il n’en reste pas moins que la majorité des CPGE se caractérisent par une diversité sociale et culturelle qui fait d’ailleurs leur force. 50 % de boursiers dans mon hypokhâgne, 54 % dans ma khâgne (Cézanne, Aix), une moyenne de 30 % au niveau national…

 

De plus en plus, des prépas ouvrent en ZEP (8), et proposent à des élèves qui ignoraient même jusqu’à l’existence de cette filière des conditions d’étude leur permettant de réussir au mieux et de s’épanouir. Qu’y a-t-il donc de scandaleux à cela ? Au lieu de s’en indigner et de prôner la disparition de ces classes, ne serait-il pas préférable de revendiquer une extension de ce dispositif d’excellence à l’ensemble des élèves, qu’il s’agisse des lycées ou de l’Université ? Comme le souligne Corine Castela, Maitre de Conférences à l’ESPE de Rouen et chercheur en didactique des mathématiques, n’y a-t-il pas des choses à apprendre de la prépa, plutôt que de rejeter le système en bloc (9)?

 

Nos étudiants, tous fils de bourges ? Ils se sont sentis blessés par ces insinuations hâtives les assimilant pêle-mêle à des privilégiés, -- genre petit-fils de banquier ou fils de journaliste au Nouvel Obs, si vous voyez ce que je veux dire…. La lutte des classes, comme l’a très intelligemment souligné le communiqué du Parti de Gauche, ce n’est pas opposer les élèves de ZEP et ceux des prépas, surtout lorsqu’une partie non négligeable de ces derniers viennent, précisément, de ZEP. Les « nouveaux publics » (j’adore cette expression !) sont aussi chez nous, et nous leur donnons, parce que avons la chance de bénéficier du temps et des moyens pour cela, toutes les clefs pour réussir selon leurs talents -- et non selon le compte en Suisse de leurs parents.

Des dispositifs comme les « cordées de la réussite » (« cordées de la Sainte-Victoire » dans le cas précis d’Aix-en-Pce) permettent de financer largement l’achat de livres, la demi-pension, l’internat, les transports, la vie culturelle, bref, tout ce qui ne relève pas de la gratuité de ces études.

Ces moyens qui sont ceux des CPGE, il faut les donner à L’ENSEMBLE de l’Ecole, plutôt que de calomnier à l’envi un système qui fait réussir tous ses élèves – comme si sa mise en extinction allait faire remonter le niveau général.

 

LES ETUDIANTS DE PREPA, DES OIES GAVEES ET DES PERROQUETS ?

 

Autre lieu commun complaisamment répandu dans les médias aux ordres : nos étudiants, après deux ou trois ans de bachotage intensif, seraient des sortes d’oies gavées incapables de penser librement par eux-mêmes, et de bons petits perroquets mécaniquement formatés à réfléchir dans des plans verrouillés en vingt-sept parties.

Indépendamment du fait qu’il est désolant d’assimiler la maîtrise de savoirs savants et de méthodes structurantes à une aliénation profonde (en quel cas seul l’ignorant serait libre, et il ne serait plus utile d’instruire qui que ce soit), il serait bon de rappeler que les CPGE, justement parce qu’elles en ont les moyens -- et ce sont ces moyens qu’il faudrait donner à tous -- permettent à des jeunes gens issus de tout milieu social d’intégrer des Grandes Ecoles, grâce à une pédagogie de l’écoute et de l’attention :

-Un seul professeur par classe et par discipline, d’où, en sciences, une meilleure efficience grâce à une bonne coordination entre les cours, les travaux dirigés et les travaux pratiques ;

-Un suivi permanent grâce à de fréquents contrôles écrits et des khôlles à l’oral, ce qui permet à nos élèves de travailler régulièrement et aux professeurs de repérer très vite la source de leurs éventuelles difficultés ;

-Des effectifs certes plus nombreux qu’en lycée (de 50 à 60) mais qui restent à taille humaine, et permettent un suivi attentif des étudiants ;

-Des études quasiment gratuites, et, dans bien des lycées, la possibilité de l’internat sur critères sociaux et géographiques ;

-Une véritable solidarité entre les étudiants, grâce à divers systèmes d’entraide et de parrainage d’une promotion à l’autre ;

-Des programmes nationaux pour préparer les concours, qui sont source d’égalité entre tous les candidats, quelle que soit leur académie ;

-Des concours anonymes, qui valorisent au mieux le travail, composante essentielle de la méritocratie républicaine ;

 

En somme, une préparation olympique ! Pas de bachotage stupide, non, mais un souci constant de la transmission, et surtout une attention permanente aux élèves dont nous avons la charge, qui sont triés sur le volet, certes, puisqu’on les recrute sur dossier, mais qui n’en sont pas moins fragiles. Nous ne cherchons à « formater » ni des « tueurs », ni des « chiens de garde », ni des valets de la bourgeoisie, -- juste à former des étudiants susceptibles de mettre leurs savoirs et leurs compétences au service de la République, qui, rappelons-le sans faiblir, a besoin de savants.

 

L’ASCENSEUR SOCIAL, LA MERITOCRATIE ET L’ELITISME REPUBLICAIN, DES ARNAQUES ?

 

Là, en revanche, nous entrons enfin dans un vrai débat. Dans quelle mesure les CPGE ne sont-elles pas en situation, bon gré mal gré, de permettre à des jeunes issus de milieux défavorisés de devenir, une fois leur diplôme obtenu, des traders sans scrupules, des cadres sup odieux, ou des politiciens vendus au libéralisme le plus effréné ? Il y a tant de précédents illustres, de « petits pauvres » devenus, grâce aux Grandes Ecoles ou aux Universités de prestige, des patrons féroces (Henri Proglio, enfant d’Italiens immigrés marchands de primeurs) ou des politiciens réactionnaires détestablement nuisibles (Margaret Thatcher, fille d’une couturière et d’un épicier)… La réussite individuelle et acharnée d’un seul contre le progrès global de tous, serait-ce cela la justice ? Certes non, -- à ceci près que, de surcroît, l’ensemble des élèves, loin de progresser, patine quand il ne régresse pas. Après avoir chanté sur tous les tons pendant des années que « le niveau monte », les experts en expertise sont bien contraints de reconnaître qu’il n’en est absolument rien (10). Et ce n’est pas la réforme Chatel-Descoings, qui a fait du lycée une véritable usine à gaz et sur laquelle V. Peillon s’est bien gardé de revenir, qui va permettre d’inverser la tendance !

En clair, si « l’ascenseur social » permet aux fils du peuple, après qu’ils ont réussi, de méchamment trahir leur classe, vaut-il vraiment la peine qu’on l’entretienne, qu’on le répare, qu’on en fasse une éthique en brandissant le fameux slogan de la « méritocratie », ou de « l’élitisme républicain », -- qui ne seraient en fait qu’une des ruses du système capitaliste et de la bourgeoisie pour assurer leur propre reproduction en intégrant l’élite de la classe ouvrière et de la paysannerie ?

 

C’est une vraie question, et je ne cherche pas à l’évacuer. Mais elle ne concerne pas seulement les CPGE ; on peut dire la même chose de la faculté de médecine (à ceci près que l’on y réussit surtout si on est fils de médecin, et/ou si on a payé très cher des cours dans une « écurie » privée, ce qui n’est pas le cas en prépa), et des facs de pharmacie ou de droit, bref de toutes les filières sélectives, universitaires ou non -- et qui contribuent toutes, que leurs enseignants le veuillent ou pas, soit à reproduire des élites, soit à y faire accéder des diplômés de milieu modeste, dont un certain nombre, mais pas tous, trahiront d’autant mieux leur classe qu’ils en auront bavé un maximum pour s’en sortir.

Donc, dans cette optique soyons logiques jusqu’au bout : si des études supérieures difficiles et sélectives ne servent qu’à fournir au libéralisme son contingent de larbins zélés, en attendant la fin du capitalisme (et avec le PS, on peut l’attendre très très longtemps…), supprimons non seulement les prépas mais encore toutes les filières d’excellence permettant à leurs étudiants de s’élever socialement. Je dirais même plus, n’instruisons plus du tout les enfants du peuple, maintenons-les dans le RSA intellectuel, gavons-les de sous-culture niaise et de gadgets consuméristes, et ils resteront « le peuple d’en bas »(11). Supprimons « l’ascenseur social », et que tout un chacun demeure coincé au sous-sol. Ceux qui occupent les étages nobles, les véritables « héritiers », ne s’en porteront, pour leur part, que mieux.

 

 

(1) http://www.ouest-france.fr/prytanee-les-professeurs-des-classes-preparatoires-en-greve-lundi-1770889

(2) Voir par exemple http://www.snes.edu/Les-mesures-envisagees-concernant.html

(3) http://www.humanite.fr/societe/les-classes-prepas-elite-de-la-lutte-554605

(4) http://www.lepartidegauche.fr/actualites/actualite/face-projets-peillon-pas-division-25996 et

http://www.mrc-france.org/Vider-les-poches-des-professeurs-privilegies-pour-remplir-celles-des-enseignants-de-ZEP-une-mesure-de-justice-sociale_a546.html

(5) http://bellaciao.org/fr/spip.php?article138590

(6) Voir dans le (peut-être pas si sérieux que ça) rapport 2013 de la Cour des Comptes http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Gerer-les-enseignants-autrement (page 81) le montant exceptionnel de 107.339€ pour un professeur de CPGE. Excellente analyse du rapport entier sur le blog de L. Bonnot http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/52-le-fabuleux-rapport-de-la-cour-des-comptes

(7) Surnom du lycée privé Ste Geneviève, Versailles

(8) Par exemple, le lycée Joliot-Curie à Nanterre

(9) http://www.humanite.fr/societe/tribune-et-si-l-universite-apprenait-des-classes-p-555294

(10) http://pedrocordoba.blog.lemonde.fr/2012/11/29/la-finlandisation-de-la-finlande/

(11) Jack London, Le Peuple d’en bas (The People of the Abyss, 1903), Éditions Phébus, Libretto, 1999. Traduit par F. Postif ; traduction revue par l’ami Noël Mauberret.

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commentaires

A
J'apprécie votre blog , je me permet donc de poser un lien vers le mien .. n'hésitez pas à le visiter. <br /> <br /> Cordialement
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T
On en veut encore traité de cette manière. Merci.
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F
C est gentil de votre part On va essayer de reprendre le blog a present que les choses se posent un peu,,,
T
merci, chère collègue, pour cette analyse claire et précise. A vous relire !
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W
Comment savoir les actualités de ce blog?<br /> Merci.
G
Excellrnt ! A diffuser. !
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P
Bravo et grand merci.
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F
Merci pour votre article !